| DINGHIES BOIS "LA LIBELLULE" EX Michel L. |
Michel L., nous raconte la longue longue
histoire de son ex dinghy bois.
ll s’agit, sans doute, du 1er
bateau sur lequel il a navigué, les dimanches d’été, à la fin des années 1950.
C'était le bateau de son père dont le permis de navigation est de juin 1957.
Il était, à l'époque, propulsé par un moteur Johnson qui était dépourvu de point
mort et de marche arrière.
Il avait la particularité d'être doté d'une superbe hélice en bronze.
Le bateau a été utilisé, essentiellement, sur
la seine à HERBLAY (78) en aval de PARIS, jusqu’à la fin des années 50 et a, certainement, dû naviguer un peu au TREPORT, ce qui explique son
immatriculation d’origine.
Il a été remplacé, au tout début des années
60, par un day cruiser ONDINE construit, en bois moulé, par les Ets JOUET à SARTROUVILLE
et
motorisé par un Evinrude 50 cv.
En 1964, l’Ondine a été revendue et mon père
l’a remplacé par une Vedette ARCOA 1060, achetée d’occasion et motorisée par 2
moteurs Diesel Couach 6 cylindres à régime lent de 50 cv (Voir
http://www.discount-marine.com/forums/forum-moteur/presentation-et-renseignement-arcoa-1060
à, ce sujet, je dispose de pas mal d’éléments d’époque)
Durant l’été 1972, mon père a réutilisé la
Libellule quelques jours au TREPORT mai vu les caprices du Johnson 22 cv , un ami
de mon père lui a prêté un 18 cv Evinrude, nettement plus fiable et moins
bruyant (et en plus qui disposait de point mort / marche AV et Marche AR J !).
Plus tard, mon père acheta d’occasion un Evinrude manuel de 33 cv qui fut, en fait, assez peu utilisé.
Le bateau est resté de longues années dans
un garage ( soumis aux crues de la Seine en amont de PARIS L
… ) et je l’ai donc récupéré dans un état « moyen » au début des années 80.
La coque était très sale, et il a fallu re-poncer
totalement le bateau avant de le revernir.
La partie de la coque sous la ligne de
flottaison étant abimée et mon père décida de la faire plastifier.
La coque fut, alors, motorisée par un HB
Yamaha manuel 2 T 2 cylindres de 40 cv que j’ai équipé d’une commande à distance
bi --levier tandis que la direction, à câbles, fut conservée .
C’ est avec cette coque que j’ ai créé la
section SKI NAUTIQUE du Cercle Marine et Loisirs, au début des années 80, aux
environs de Fontainebleau, sur la Seine en Seine et Marne.
Le C.M.L. avait été fondé par mon père, a la
fin des années 50, pour faire partager sa passion du motonautisme.
De par la forme « aérodynamique » de sa
carène, sans quasiment de portance hydrodynamique sur la moitié AV de la carène ,
ce bateau gitait TRES fortement vers l’intérieur lors de virages serrés.
Il
était, assez, aisé, lors de virages serrés, que le plat bord se retrouve à hauteur
de l’eau.
Avec ses « patins » arrières, la coque
accrochait bien en virage. Toutefois, si l’on coupait les gaz en plein virage
serré, la sanction était quasi immédiate et le bateau se retournait sur l’autre
bord. En effet la coque passait d’une gite importante vers l’intérieur du
virage ( tant qu’ il y avait de la propulsion ) à une gite vers l’extérieur du
virage et, à ce moment, le patin extérieur au virage, qui était bien au-dessus
de l’eau lors du virage serré, faisait en quelque sorte un « croche –pied » à
la coque, qui, dépourvue de stabilité latérale continuait son mouvement et se
retournait… L
Mon père m’avait raconté que cela lui était
arrivé, plusieurs fois, dans les années 50.
Et lorsque cela s’est produit, à nouveau, au
milieu des années 80 dans le cadre du club, j’ai jugé plus prudent de cesser de
l’utiliser dans le cadre de l’activité ski nautique.
Le bateau a donc été remplacé par un
pneumatique, nettement moins esthétique, un Bombard Commando 5, toujours
propulsé par la Yamaha 2 T 40 CV.
C’est en 1986 que fut fondé le C.N. 19e
( Club Nautique du 19eme ) qui repris les activités SKI et Plongée sous-marine
du C.M.L. .
Au début des années 1990, j’ai donc cherché
à vendre ce bateau dont je n’avais plus l’utilité.
Ayant notamment contacté Mr
Raymond LABBE? dirigeant du chantier naval de ST Malo, celui-ci, qui venait de
terminer la reconstruction de Pen Duick? était également un des responsable de la
sauvegarde du patrimoine maritime.
Il me mit en contact avec un Responsable de
l’Association AMERAMI, l’Amiral, en retraite, Michel ORTSHEIT.
C’est ainsi que, désormais propriété de
cette Association, je déposais, un matin le bateau face au musée de la marine.
La « Libellule » fut chargée en « bonne
compagnie » sur un camion plateau à destination de Bordeaux pour le
Conservatoire National de la Plaisance qui avait intégré les « murs » et
Alvéoles de la base sous-marine de Bordeaux.
Notre libellule voyagea, ainsi, en
compagnie d’un Zodiac Mk 3, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agissait de
l’ « HERETIQUE » avec lequel le Dr BOMBARD avait traversé l’Atlantique en 1952…
A la fermeture de ce musée du Conservatoire
National de la Plaisance, la libellule fut rapatriée en région parisienne dans
les locaux de l’ancien fort de Romainville ( 93 ) dans lequel étaient stockés
quelques embarcations appartenant à AMERAMI.
En Décembre 1994, la « libellule » fut
exposée au Salon Nautique de la Porte de Versailles
Le bateau fut récemment confié à Monsieur
CHARMET ( membre de l’association AMERAMI ) avec la responsabilité de faire
renaitre et naviguer à nouveau la « libellule » .
A l’été 2013, le bateau naviguait dans la
baie de Quiberon avec un moteur SELVA de 18 cv .
L’histoire de ce bateau, si elle m’échappe, n’en continue pas moins et vous pouvez la lire sur le lien http://lalibelluleamerami.blogspot.fr/ et c’est bien cela le principal J ! …
Cet été 2014 , on pouvait voir la « Libellule » dans l’ancien port de la TRINITE SUR MER …
Pour voir des photos
perso, différentes infos anciennes et nouvelles, rapprochez vous de ces liens
:
http://dl.free.fr/nkgf09Yrn
http://www.patrimoine-maritime-fluvial.org/BDDBIP/Public/ConsPublic.php?fiche=2182
http://amerami.org/moteur/item/la-libellule.html
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| Magnifique ligne... | ... que le Libellule de... | ... Monsieur C. ex Michel L. |
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| Dans le port du Tréport |
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